On rase gratis
Cloisonnage 29 août 2007C’est la partie à la fois la plus plaisante et la plus démoralisante : détruire. Le plus démoralisant d’abord, parce que si les choses changent, c’est un changement par le vide ; il va falloir tout reconstruire… Bien sympathique aussi, éhé, on pète l’ancien, on joue de la massette – en évitant les pouces – parfois avec rage, avec tenacité.
Mon cauchemard : la cloison alvéolée. Remarquez, cela a du bon. Quatre murs et un toit – comme le dit Bénabar – offrent l’avantage de pouvoir composer comme on ne le pourrait pas dans avec des murs de girondine séculaires. Mais revenons à nos cloisons. ujourd’hui donc, entre autres réjouissances, le démontage des cloisons existantes.
J’ai choisi une stratégie de découpe par le haut en complément de la destruction des tasseaux bas. Accessoires : le couteau de peintre, à la lame extrêmement solide, et la massette. Le résultat est un grand panneau de 3,00×2,60 mètres, bien embarrassant à dire vrai. Le côté « charnière » – la partie par laquelle le panneau tient encore au mur – a été désolidarisée par un coup de cutter appuyé sur le joint. J’ai finalement sorti le panneau en le cassant en deux.
A présent, travaillons les fondamentaux
Couteau à peindre, massette ; extermination des tasseaux, découpe du haut ; cutter en latéral ; on soulève, coup d’épaule : voilà la complainte de la cloison qui vit ses dernières heures.
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